Mini championnat des débats à l’école secondaire Cap-Jeunesse
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Plusieurs élèves de la 4e et de la 5e secondaire de l’école secondaire Cap Jeunesse se sont affrontés lors d’un mini Championnat des débats coorganisé par Kayla Dulac-Bélanger pour son cours de Projet Intégrateur et Paule B. Hamelin, conseillère pédagogique en développement de la personne, dont l’Éthique et culture religieuse. C’est dans cette discipline que les élèves se sont préparés à débattre des sujets tels que :
1- La peine de mort soit de nouveau possible pour les criminels récidivistes.
2- Les contraventions et/ou amendes soient un montant fixé en pourcentage au prorata du revenu du fautif.
3- Le gouvernement interdise les annonces publicitaires à la TV, sauf celles qui font la promotion d’habitudes de vie saines et actives.
4- L’accès à l'enseignement par le biais d’une école virtuelle puisse se poursuivre même après la pandémie de la Covid-19.
Le mini championnat s’est tenu les 3 et 4 juin derniers. C'était un événement unique, puisque ce n'était pas un championnat entre les sept écoles secondaires, mais entre élèves de bulles classes différentes d’une même école (tout en respectant les règles sanitaires, il va sans dire). Le tout c’est vécu en mode hybride, parfois en présentiel pour certains et pour d’autres collaborateurs, comme les juges, en mode virtuel. Parfois tous étaient en ligne. Ce n’était pas toujours facile, mais tout le monde a relevé le défi avec brio. Ils ont été soutenus par M. Sébastien Deschamps, CP en pédagonumérique.
Le numérique n’était pas le seul défi à surmonter. Les nombreux changements d’horaire de l’enseignement en présence à l’école versus les groupes qui transfèrent à l’enseignement à la maison, nous ont fait pratiquer notre patience et notre résilience, tant pour les organisatrices, les élèves que leur enseignant. Un autre exemple, Kayla avait réservé la place commune, l’Agora, pour la finale qui avait lieu le 4 juin devant un publique d’élèves ciblés et au dernier moment, l’endroit avait été réquisitionné pour le passage d’examen en danse. À quelques minutes à peine de la finale, les juges, qui se trouvaient en virtuel, devaient attendre que Kayla, secondée de la directrice adjointe Mme Geneviève Lamarche, s’assure d’un lieu convivial pour la tenue d’un tel évènement en mode hybride, transporte l’équipement numérique qu’il se doit, s’assure que l’audio fonctionne bien pour les juges à distance et assure le déplacement d’élèves formant le public, et ce, en respectant les règles sanitaires. Les juges provenaient de la grande communauté de l’éducation, aussi loin que le centre des services des Affluents et aussi près qu’une étudiante de maitrise en Philosophie et d’autres collègues du CSSRDN.
« Les 3 et 4 juin furent les deux journées les plus exceptionnelles de notre vie » au dire d’Alexanne Lachapelle qui a joué le rôle de chronométreure des droits de paroles avec brio.
Elle ajoute « Tous les débatteurs étaient investis. J’étais très impressionnée, car certains débatteurs nous ont convaincu et ont réussi à nous faire changer d’idée sur notre position quant aux motions discutées. Je me rends compte que cette expérience peut être très bénéfique pour notre choix de carrière. Il fallait avoir de la patience, être débrouillard et avoir de l’organisation pour pouvoir atteindre nos objectifs, des qualités essentielles en milieu de travail.
Finalement, je tiens à remercier tous les débatteurs, les juges, notre organisatrice Kayla Dulac-Bélanger et notre enseignante en Éthique et culture religieuse. Cette dernière nous a rassurés en nous disant que c'est normal de faire des erreurs et que nous pouvons nous améliorer avec la pratique.
C’est une activité que je referais sans aucun doute, même si elle était forte en émotion. La pandémie ne nous a pas arrêtées et nous continuerons de parler haut et fort, car notre parole a le droit d’être entendue. Nous avons appris que c’est possible de s’exprimer de façon respectueuse, même en ayant des points de vue opposés. Belle expérience que nous allons assurément réinvestir dans nos vies futures. »
Paule B. Hamelin
Alexanne Lachapelle, CSSRDN